L'axe principal sur lequel gravitent les grands thèmes de la falsafa commence avec l'introduction des thèmes apportés par Aristote. Son image dans le monde arabo-musulman médiéval est celle du « Philosophe » par excellence par rapport auquel se définit toute la pensée rationnelle, tant philosophique que scientifique.

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                  Malgré la rigueur de ces traductions, des textes attribués par erreur à Aristote ont fait que « Aristutalis » en arabe avait un caractère néoplatonicien, principalement en raison de l'ouvrage Théologie d'Aristote, extraits paraphrasés par un auteur inconnu à partir des Ennéades de Plotin, apportant des doctrines qu'Aristote lui-même n'a énoncées dans aucune de ses œuvres.

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                   Ce qui pourrait sembler être un malentendu historique sur l'entrée d'éléments de la philosophie de Plotin sous le nom d'Aristote, a fini par devenir l'un des piliers centraux de la construction des systèmes d'Al-Farabi et d'Avicenne.

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                   Aristote est devenu connu parmi les Arabes comme le Premier Maître et sous son nom figuraient une grande partie des ouvrages et commentaires des philosophes de langue arabe, les falasifa. Il convient également de noter que la pensée d’Aristote a également influencé des poètes, philologues, grammairiens et juristes arabes.

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                    Les œuvres d'Aristote ont été traduites dans leur intégralité, peut-être à l'exception de la Politique, soit directement du grec, soit en syriaque. Toutes ces traductions arabes nous sont parvenues.

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